Quel est l’avantage de l’orthopédie dento-faciale ?

Un diagnostic précoce des problèmes orthodontiques, c'est-à-dire avant la fermeture des sutures osseuses (vers 11 ans), permet une action directe sur celles-ci simplifiant énormément et raccourcissant considérablement le temps de traitement à l’adolescence.

Prendre RDV en ligne

En effet, le problème récurrent ces derniers années est le manque de croissance du maxillaire supérieur. Il est dû à plusieurs facteurs :
  • Pollution
  • Alimentation.
  • Ordinateurs provoquant de mauvaises postures.
 
Ces facteurs provoquent une mauvaise ventilation.
 
Or celle-ci est le moteur de croissance du maxillaire supérieur qui du coup reste trop petit.
 
Ceci engendrera un manque de place pour les dents qui se mettront alors en encombrement.
 
L’orthodontiste peut aider ce maxillaire à récupérer sa taille normale par des petits appareillages à vérin amovibles, très bien tolérés par les jeunes patients et très faciles à manipuler (souvent par l’enfant lui-même).
 
Le patient activera tout seul son appareil une à deux fois par semaine selon les cas (c’est le praticien qui détermine cela) et fera grandir son maxillaire progressivement jusqu’à ce qu’une occlusion correcte soit rétablie.
Le patient est vu toutes les 4 à 6 semaines pour contrôler l’évolution, et lorsque le résultat est atteint (en général 6 mois à 1 an).
 
L’appareil est porté la nuit pendant 6 à 8 mois supplémentaires.
On remarquera souvent que lorsque le maxillaire est remis aux bonnes dimensions, la mandibule suit automatiquement, évitant ainsi un traitement du bas.
 
Il existe également d’autres types d’appareillages pour traiter :
  • les pathologies dites de classe III (prognatie c’est à dire mandibule trop en avant) par des mentonniers à porter la nuit.  
  • Les pathologies dites de classe II (maxillaire trop en avant ou mandibule trop en arrière ou association des deux), par des pulls de kellab ou des masques de Delaire.
 
Tout l’intérêt de ces traitements précoces est l’action directe sur les secteurs osseux, profitant du potentiel de croissance de l’enfant et donc diminuant les futures appareillages à l’adolescence.